Le peeling en Institut, faire peau neuve en douceur

Le peeling esthétique est une technique qui existe depuis une vingtaine d’années en France. De plus en plus utilisée dans les instituts elle offre l’avantage d’éviter de passer par la case bistouri.

D’où vient la technique du peeling ?

Ce procédé esthétique existe depuis l’Antiquité égyptienne, à l’époque où les femmes raclaient les résidus de vin rouge des tonneaux pour prélever l’acide tartrique et s’exfolier la peau. Plus tard, vers la Renaissance, le jus de citron riche en acide citrique était alors utilisé pour débarrasser les peaux mortes des couches superficielles de l’épiderme.

Dérivé de l’anglais to peel, qui signifie peler, le peeling consiste à appliquer sur le visage une solution chimique destinée à desquamer la peau pour en améliorer la qualité et donner un petit coup de jeune. Le produit va brûler les parties superficielles de l’épiderme pour éliminer les peaux mortes et stimuler le renouvellement cellulaire.

Un peeling esthétique pour faire peau neuve

On distingue différents types de peelings variables en intensité pouvant aller de la caresse au véritable décapage réalisé en milieu médical exclusivement. Le but d’un peeling est avant tout de stimuler la peau. Quelle que soit la nature du peeling proposé, superficiel ou profond cet acte reste avant tout une technique de stimulation et non de destruction. Le peeling a pour but de stimuler l’épiderme mais aussi le derme pour exfolier les peaux mortes, rendre la peau plus douce, resserrer les pores, estomper les taches et les ridules une fois la peau éclaircie et uniformisée. Il est conseillé un peeling doux répété 2 à 3 fois en l’espace de 2 mois complété par des soins spécifiques à domicile.

Les produits utilisés en institut

Les peelings proposés en institut sont des actes doux à base d’acide lactique, d’acide trichloracétique, d’acide salicylique ou d’acide glycolique dosés à 30 % maximum. Les concentrations plus fortes d’acide glycoliques sont réservés aux peelings médicaux pour traiter l’acné ou des taches superficielles.

Avant le premier rendez-vous, la peau est préparée quotidiennement par l’application d’une crème. Le jour de la séance, l’esthéticienne commence par nettoyer et dégraisser la peau au moyen de lotions spécifiques puis applique le produit pendant quelques minutes. La solution acide est ensuite neutralisée avec une solution alcaline avant d’être rincée à l’eau. La dernière étape consiste en l’application d’une crème adoucissante.

Le peeling provoque généralement des rougeurs qui s’estomperont après 20 minutes environ. La peau va, dans les jours qui viennent, se desquamer progressivement au bout de 4 ou 5 jours comme ce serait le cas après un coup de soleil. L’application d’une crème hydratante permet de masquer cet inconvénient. Une protection solaire est recommandée dans les semaines qui suivent. Un peeling doux n’entraîne pas la formation de croutes.

Il n’existe que de rares contre-indications de personnes développant une hyper sensibilité à l’acide glycolique. Ces dernières ressentiront alors une forte sensation de chaleur qui s’accompagneront de rougeurs. Il est bien-sûr exigé de ne pas se maquiller le jour de l’intervention et de ne pas s’exposer au soleil les jours qui suivent. Les peelings sont à ce titre déconseillés en période estivale.

Tous les types de peaux peuvent être traités, plus l’épiderme est fin meilleur sera le résultat. Toutefois cette technique est peu utilisée sur les personnes à peau noire. L’acide glycolique a tendance à pénétrer davantage sur ce type de peau et rend la cicatrisation plus difficile. Une peau foncée irritée peut générer une hyperpigmentation avec l’apparition de tâches.

Le prix d’un peeling en institut s’établit entre 350 et 500 € pour l’ensemble des séances.